~ Les couples au Japon ~
Au Japon, la conception du couple est bien différente de
celle Française. Au Japon, la seule marque d’affection autorisée en public pour
un couple serait de se tenir la main. Les Japonais, d’un naturel peu expansif
quant à leur relation amoureuse, n’aime pas se montrer ni qu’on empiète sur
leur jardin secret. C’est pour cette raison que, alors qu’en France on présente
assez rapidement l’élu de son cœur à sa famille, les japonais préfèrent cacher
une relation le plus longtemps possible à leurs collègues, leurs amis et même
leurs familles le plus longtemps possible. C’est en partie pour cette raison
que les Love Hotel y sont très répandus, car ce sont des endroits qui
permettent aux jeunes couples d’avoir des moments d’intimités sans avoir à en
parler à leurs proches. Dans la société japonaise, il n’est pas rare non plus
que les gens aillant une relation ne vivent pas ensemble mais chez leurs
parents jusqu’à ce qu’ils se marient. Mais tout cela est difficile car le
travail prend une grande place dans la
vie des japonais, il leur est donc difficile de rencontrer quelqu’un, ce qui
amène les japonais à organiser des Goukon (合コン), rendez vous arrangés ou un
nombre égal de femmes et d’hommes célibataire passent une soirée ensemble dans
l’espoir qu’un maximum de couples se forment.
Les couples japonais doivent aussi conjuguer couple et vie
professionnelle. Il est vrai qu’une fois mariée, la femme a encore des choix
des choix à faire que son mari n’aura pas, choisir entre sa carrière et élever
ses enfants par exemple. Mais ce n’est pas tout. Les couples doivent aussi
faire face aux mutations, car généralement on ne déménage pas en cours de
scolarité. Les couples vivent donc à distance. C’est en partie pour cette
raison qu’au Japon les divorces (離婚) sont de plus en plus répandus.
LE
SAVIEZ-VOUS ? Au japon, il existe une
« réponse » à la Saint
valentin, le White Day qui se tient le 14 Mars et au cours duquel l’homme doit
offrir à la femme qu’il aime un cadeau dont la valeur est deux fois plus
importante que celui qu’il à reçu pour la saint valentin.
~ Les Japonais et les étrangers ~
estampe de Yoshitora
Entre 1641 et 1843, à l’époque
Edo (江戸)
le japon était littéralement fermé aux étrangers pour empêcher qu’il y ait trop
d’influence occidentale. Ce phénomène porte le nom de Sakoku, et il représente
le fait qu’à cette période, les étrangers n’avaient accès qu’à un nombre de
ports limités, et ne pouvaient ni rentrer ni sortir du territoire
japonais sous peine de mort. Cependant les japonais eux continuaient à envoyer
des étudiants à l’étranger pour se tenir au courant de ce qui se passait en
occident. Cette fermeture à l’extérieur s’est achevé avec la signature d’un
traité « de paix et d’amitié » entre le Japon et la plupart des pays
occidentaux. De nos jours, il existe encore une certaine appréhension vis-à-vis
des étrangers. Cela se ressent tout d’abord dans le langage. En effet, le terme
« gaijin » (外人)
qui signifie « étranger » à une connotation plutôt péjorative.
Cependant il existe également le terme « gaikokujin » (外国人)
qui lui n’en a pas. Le terme Hakujin (白人) lui, désigne
spécifiquement un étranger d’origine blanche.
Le Japon est souvent considéré
comme un pays ou l’intégration est difficile. Selon la croyance populaire les
étrangers sont assez mal accueillis et doivent s’adapter d’eux même sans espérer l’aide des japonais. C’est sans doute un peu vrai, ce qui expliquerait
que seuls 1,74% des gens vivant au japon soient d’origine étrangère. En effet,
même s’il y habite depuis des années, un étranger ne sera jamais complètement
intégré car les japonais auront toujours une appréhension. Cependant, on peut
noter que le nombre d’étrangers à décider de s’installer au japon a presque
doublé en 10 ans, passant de 1,3 millions en 1996 à 2,2 millions en 2008.
Le métissage n’est pas non plus
très répandu au Japon. Toujours en 2008, seulement 10 000 enfants sont nés
de mariages mixtes.
Clémence.
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