jeudi 12 avril 2012

Musique !





 Si vous prêtez attention à l'Oricon (le classement des meilleures ventes musicales), vous pourrez voir les nombreux contrastes musicaux qu'on peut trouver au Japon, allant des chansons traditionnelles aux idoles & boys/girls-band en passant par le rap ou le rock. Laissez moi vous présenter rapidement les courants les plus importants : la Jpop (& les idols masculines) et le J-Rock (& le Visual Kei).

Avant que la radio « J-Wave » ne donne le nom de J-pop (abréviation de Japanese Popular Music) à la musique influencée par les Occidentaux (que ce soit la pop, le rock, la dance, le rap, le r'n'b ou encore la soul), celle ci était appelée « New Music ». La Jpop fait partie intégrante de la culture et est utilisée partout : drama, anime, pub, films, émissions de radio ou de télé, jeux vidéos...
Cependant, sous ce même nom de J-pop on peut retrouver des styles très différents :

- La Jpop en général : la musique japonaise a été très influencée des américains et elle ne cesse d'évoluer. Fin années 70-milieu 80, les paroles des chansons se tournent vers des évènements de la vie quotidienne ou des sentiments comme l'amour à la place des messages à caractère social. Dans les années 80-90, il y a eu un mouvement rock très important (B'z, L'arc~en~ciel sont des groupes toujours actifs dans l'industrie encore aujourd'hui) mais à la fin des années 90 la dance pop (Namie Amuro) et le R'N'B (Hikaru Utada) ont pris une place importante dans l'industrie musicale japonaise (et est d'ailleurs plus forte que jamais depuis le début des années 2000), même si la pop (Morning Musume, AKB48, Ayumi Hamasaki) reste tout aussi populaire.

- Les boys band et idols masculines : qui n'ont rien à voir avec les boys band que nous avons pu connaître en France par exemple à une époque, bien que le principe soit le même. Majoritairement produits par la Johnny's Entertainment, ces artistes sont présents un peu partout dans l'industrie, ils sont chanteurs, danseurs, acteurs (on les retrouve dans énormément de dramas), présentateurs d'émissions de télé ou de radio pour certains, paroliers et compositeurs (pas tous) et il n'est pas rare de les voir faire la couverture des magazines (Potato, Wink Up, Oristar). Un d'entre eux (Shigeaki Kato) a même sorti un livre intitulé « Pink and Gray » le 28 janvier dernier.
Si je vous parle de Kamenashi Kazuya (KAT-TUN), Yamashita Tomohisa (ou Yamapi, ex-NEWS), Ninomiya Kazunari (Arashi, a joué dans les lettre d'Iwo Jima réalisé par Clint Eastwood), ou encore de Kanjani∞, SMAP, ces noms vous disent peut-être quelque chose ?
Si vous souhaitez en savoir plus concernant les Johnny's, je vous propose de venir visiter le forum suivant : http://fanclubj.cluster014.ovh.net/forum ! Vous pouvez également nous retrouver sur Facebook : Furansu Janiizu Fanclub ou sur Twitter : @FuransuJaniizu. N'hésitez pas à passer ! ;)

- Le Jrock : désigne la musique rock japonaise en général mais touchant à un peu tous les genres (métal, punk...). Pour donner quelques noms : B'z, Siam Shade, Flow, Gackt, One Ok Rock...
En Occident, on prend souvent le Visual Kei (un genre du Jrock) pour la scène rock japonaise dans son ensemble, mais certains groupes comme Dir En Grey se démarquent non seulement par leur visuel mais également par leur musique. C'est pourquoi il faut quand même faire la distinction entre les deux genres.

- Le Visual Kei ヴィジュアル系 (Kei signifiant « groupement ») : un style de musique qui donne une importance particulière au look vestimentaire, au maquillage, à la coiffure, bref, à l'esthétique visuelle. Ce mouvement rock/métal a démarré dans les années 80 et on cite souvent X-Japan comme le groupe représentatif de ce style, ces derniers en étant les précurseurs et ceux qui ont eu le plus de succès, et, malgré la mort d'un de leurs membres (le guitariste Hide), ils se produisent encore aujourd'hui (ils étaient au Zénith de Paris le 1er juillet dernier !). Le nom même « Visual Kei » a été créé par le rédacteur en chef du magazine Shoxx à partir de leur slogan : Psychedelic Violence Crime of Visual Shock. Parmi les noms les plus connus de ce mouvement, on retrouve : Malice Mizer, Luna Sea, D'espairsRay, Dir en Grey, 12012, the Gazette...

Malheureusement, même si l'industrie musicale Japonaise est très dynamique, celle ci ne s'exporte pas beaucoup à l'étranger. Mais, en Europe, nous avons quand même la chance de recevoir certains groupes de Visual Kei (Dir en Grey, Girugämesh, LM.C, An Cafe...) notamment grâce à la création de filières européennes de labels japonais comme Soundlicious, Gan-Shin ou encore Rage Tour.

LE SAVIEZ-VOUS ? Le Visual Kei a lui même plusieurs sous-courants qui varient selon le style de musique et les vêtements que les artistes portent. Ainsi nous pouvons trouver le style Oshare Kei (An Cafe, ZORO, Zipcy), Angura kei (heidi., MUCC), Shibuya kei (die!!die!!color), etc... Mais il est très difficile de classer un groupe dans un seul style musical tellement il y a de genres différents et que beaucoup de groupes en mélangent plusieurs comme RIZE (rock/reggae/rap), Orange Range (rock/hip hop), Kagrra,, (rock/musique traditionnelle japonaise), Girugämesh (métal/électro avec quelques pistes rappées pour l'album Music).
Si vous le souhaitez, je vous invite à taper « An Cafe – Mapple Gunman » puis « D'espairsRay - Garnet » sur YouTube, et je vous laisse comparer par vous même ! :)

Misaki.

Animes & Dramas



~ ANIMES ~



Animes ou films d'animation japonaise, sont un phénomène très répandu au japon (comme vous le savez sûrement déjà tous). Apparu en 1917, le style particulier des animés se développe dans les années 60, en partie grâce à Osamu Tezuka (créateurs des studios "Mushi Productions" dans lesquels Astro Boy fit son apparition en 1936, Astro Boy fut la première série à sortir de façon hebdomadaire).
Osamu Tezuka a grandement influencé Hayao Miyazaki, grand maitre (incontesté?) de l'animation japonaise, et fondateur du célèbre Studio Ghibli, berceau des plus grands films d'animation comme La Princesse Mononoke, Le Voyage de Chihiro (qui remporta l'oscar du meilleur film d'animation ainsi que l'Ours d'Or au festival de Berlin en 2002), Porco Rosso ect. Mizayaki a également travaillé avec Isao Takahata, créateur du célèbre Tombeau des Lucioles. Le dernier projet de Miyazaki fût Ponyo sur la falaise (2008) qui a connu, comme ses précédents œuvres , un succès phénoménal (8,43 millions d'entrée au japon en un mois).
Le grand maitre est aujourd'hui à la retraite et s'investit dans d'autres projets en tant que scénariste (ex : Arietty, Le Petit Monde des Chapardeurs...).

LE SAVIEZ-VOUS ? Un anime, comme on entend souvent, est aussi une série adapté d'un manga. Cette série peut être composée d'une vingtaine d'épisodes mais certains comme Naruto, Bleach ou One Piece comptent plus de 200 épisodes à leur actif.


Marie.






~ DRAMAS ~


Ce sont les séries télévisées japonaises (existe aussi dans le reste de l'Asie). Certains sont diffusés à l'année (comme Hissatsu Shigotonin; ils prennent alors le nom de sitcom) mais en général, un drama entier tient entre 9 et 11 épisodes de 50 minutes chacun. Ils sont diffusés au rythme d'un épisode par semaine. Pour ne citer que les plus connus : Hana Yori Dango, Hanazakari no Kimitachi e (ou HanaKimi), Gokusen, ou encore My Boss My Hero. Parmi les actrices les plus connues : Hirokita Maki (Kurosagi), Toda Erika (Code Blue), Inoue Mao (Hana Yori Dango) ... et quelque uns de leurs homologues masculins : Abe Hiroshi (Dragon Zakura), Miura Haruma (Bloody Monday), Shun Oguri (HanaKimi).
On y retrouve également beaucoup la présence d'artistes de la Johnny's Entertainment tel que Yamashita Tomohisa ou Yamapi (Code Blue, Kurosagi, Dragon Zakura, Buzzer Beat...) ou Kamenashi Kazuya (Yamato Nadeshiko Shichi Henge, Kami no Shizuku, Gokusen saison 2, Nobuta wo Produce avec Yamapi...)... (voir article Musique).

LE SAVIEZ-VOUS ? En France, il existe plusieurs conventions mettant différentes facettes du Japon à l'honneur comme la Japan Expo (la plus générale), Paris Manga, Epitanime... Où on peut trouver toute sorte de choses concernant les mangas et les animes !

Misaki.

Les loisirs au Japon

 ~ Les loisirs ~

Même si les japonais sont réputés pour être des bourreaux de travail, ils ont néanmoins le temps de s’adonner à de nombreux loisirs.

Parmi les plus connus, le karaoké (カラオケ), où ils se détendent en chantant et qui se pratiquent un peu partout (dans les bars, les restaurants, les enseignes spécialisées…) et qui est presque considéré comme un sport national.
 
Les japonais aiment également aller au cinéma (映画館- Eigakan) bien qu’un ticket soit très couteux. Le genre le plus exporté du cinéma japonais sont les films d’horrerus, dont un certains nombre font l’objet de remake américain (Dark  Water, One Missed Call, …).


Ils aiment aussi aller se baigner dans un Onsen (温泉 ), source thermale qu’on peut trouver un peu partout dans le pays. 


~ Sport ~
Le sport est aussi un moyen de se détendre, et comme même les moins informés le savent, les sport les plus appréciés au Japon sont les arts martiaux, parmi lesquels les célèbres Aïkido (合気道 ), Sumo (相撲) , Karaté (空手) ou encore Judo (柔道 ), qui restent encore aujourd’hui les sports les plus pratiqués au Japon. Il y a également la natation, qui est un sport existant depuis le début de notre ère et qui reste toujours aussi populaire (les athlètes japonais ont ainsi rapporté 6 médailles des derniers championnats du monde, classant le pays 16ème au nombre de médailles). 

S’il est vrai que les sports asiatiques s’exportent bien dans le monde entier (le Judo est devenu  sport olympique en 1964), la réciproque est également exacte. En effet, depuis les années 1990, beaucoup de sport, principalement anglo-saxons, se sont crées une place parmi les sports préférés des japonais. Les plus populaires d’entre eux sont :

-Le Baseball, qui en 2010 comptait 200 00 licenciés et 12 équipes professionnelles.
-Le Football, qui depuis que le pays a co-organisé la coupe du monde en 2002 trouve de plus en plus de supporters et de pratiquants.
-Le Rugby, qui monte de plus en plus dans le classement des sports que les japonais préfèrent, et ils organiseront la coupe du monde en 2019.

Le sport fait donc partie intégrale de la vie des japonais.

 LE SAVIEZ-VOUS ? Les japonais sont aussi des grands amateurs de jeux de réflexion tels que le go et le shogi, qui sont tellement populaire qu’ils font l’objet d’un animé, Hikaru no Go. 

Clémence.

Les Geisha 芸者


La signification même du mot "Geisha" est "personne pratiquant les arts".
Depuis le 17ème siècle des milliers de jeunes filles ont été formées aux divers arts japonais. Tout d'abord elles doivent apprendre à maîtriser la cérémonie du thé 茶道(sadō) , la danse traditionnelle, la composition florale 生け花(Ikebana), et doivent également maitriser des instruments de musique: Shamisen, flûte, tambour.
Les Geisha doivent revêtir un Kimono 着物, ceinturé par un Obi . Tissé grâce à des tissus nobles et couteux, les Kimono arborent des couleurs et des dessins qui évoluent en fonction des saisons.
Les coiffures des Geisha sont aussi très spéciales. De nos jours elles ne sont que des simples perruques mais autrefois les Geisha devaient rester quelques jours avec la même coiffures, et étaient pour cela contraintes de dormir avec un repose nuque de façon à ne pas abimer la coupe de cheveux.
Contrairement à certaines idées reçu sur les Geisha, celles-ci ne sont pas des prostituées. En effet elles ont souvent été confondues avec les courtisanes de la cour.

Giliane.

Yakuza & Clans


Nous pouvons trouver des groupes de crime organisé un peu partout dans le monde. Parmi les plus connus, il y a la mafia italienne, les triades chinoises ou encore, et c'est ce qui va nous intéresser ici, le Bôryokudan (暴力団 ) au Japon, dont les membres sont connus sous le nom de Yakuza ヤクザ (bon à rien) ou gyangu (gangster). Ce nom vient à l'origine d'une combinaison de chiffres perdante d'un très vieux jeu de cartes japonais (Oicho-Kabu) : 8, 9 et 3. Cependant, le terme Bôryokudan (littéralement ''groupe violent'') désignant n'importe quel criminel violent ou voyou japonais, les yakuza le considère plutôt comme une insulte.

On dénombre actuellement plus de 80 000 yakuza (contre 184 000 entre 1958 et 1963). Même si leurs effectifs ont beaucoup diminué depuis la loi antigang de 1992 (loi qui est uniquement administrative et non pénale), ils restent la plus grande organisation de crime organisé du Monde.
Leurs effectifs sont concentrés dans 4 familles principales :
  • Yamaguchi, la plus grande famille avec plus de 21 000 membres répartis en 750 clans.
  • Sumiyoshi : environ 8 000 membres répartis dans 177 clans.
  • Inagawa : environ 5 000 membres répartis dans 313 clans.
  • Tao Yuai Jigyo Kummiai, (ou Tôa-kai), avec plus de 1 000 membres et 6 clans. Sa particularité est qu'elle est composée d'une majorité de yakuza d'origine coréenne.

La différence avec les autres mafias est que celle ci a une existence officielle et les yakuza opèrent généralement dans un cadre presque légal. La loi de 1992 que j'ai cité plus haut a obligé les clans à prendre une façade ''légale'' sous forme d'association, de groupes commerciaux ou d'entreprise. Et en cas de non respect de cette loi, un simple rappel à l'ordre sera envoyé au fautif.

Concernant l'organisation du clan, les yakuza ont une structure hiérarchique, pyramidale.
Dans chaque famille, nous retrouvons un patriarche, l'Oyabun (le parent, le chef) ou Kumichô (le chef de clan), et ses « enfants », les Kobun (« protégés ») et la notion de respect « père/fils » se doit d'être strictement respectée (le kobun pourra même aller jusqu'à faire de la prison pour le chef ou devra « accepter de mourir » pour lui, selon le code d'honneur yakuza). Cette structure est semblable à celle de la mafia sicilienne.

Parmi les principales traditions des yakuza, on retrouve le port du tatouage (irezumi), la façon de s'habiller (costumes colorés et lunettes noires) pour être reconnu par les autres citoyens, et sans doute la tradition la plus connue : celle de l'amputation des doigts à chaque infraction du code d'honneur.

Pour parler un peu des activités lucratives « pas vraiment légales » des yakuzas, nous pouvons citer le racket des sociétés (en échange de la protection de l'organisation), le sumo et le puroresu (lutte professionnelle japonaise), les paris et les jeux, les trafics de drogue, d'armes, d'immigration clandestine ou encore la prostitution et la pornographie.

Cela dit, même sans parler forcément de yakuza, l'idée de clan est également quelque chose de très présent au Japon. En effet, jusqu'à il y a un peu plus d'un siècle, le sentiment d'appartenir à une nation était inexistant, de même que celui d'unité politique.
Le Japon était divisé en plusieurs domaines seigneuriaux (appelés han), qui dépendaient en principe tous d'une même personne (le shôgun Tokugawa) au nom de qui les seigneurs de chacun des domaines (les daimyôs) devaient en gérer les terres. Les Japonais étaient donc d'abord les sujets d'un daimyô avant d'être ceux du shôgun. Et, même si ces han ont été remplacés en 1871 par les préfectures que nous connaissons aujourd'hui, le concept même de ces han, transformé en celui de « clan » ou de « groupe » est toujours présent dans l'esprit des Japonais, même si ce concept est différent. Cette sorte de clan peut se matérialiser par l'appartenance à un groupe d'anciens élèves (depuis le jardin d'enfant jusqu'à l'université) par exemple ou encore par l'appartenance à une société. Cela se démontre facilement avec l'usage qu'on les Japonais de la carte de visite. Sur celle ci vous verrez toujours le nom de la personne accompagné du nom de la société à laquelle elle appartient. En général, les gens se présentent en temps que membre de telle compagnie ou de tel bureau administratif.

LE SAVIEZ-VOUS ? Même si en général le nom yakuza est associé à une organisation criminelle, elle fait partie intégrante de l'économie japonaise et après la catastrophe de mars 2011, ils ont participé financièrement à la reconstruction du pays.

Misaki.

Les relations entre Japonais et avec les étrangers

~ Les couples au Japon ~

Au Japon, la conception du couple est bien différente de celle Française. Au Japon, la seule marque d’affection autorisée en public pour un couple serait de se tenir la main. Les Japonais, d’un naturel peu expansif quant à leur relation amoureuse, n’aime pas se montrer ni qu’on empiète sur leur jardin secret. C’est pour cette raison que, alors qu’en France on présente assez rapidement l’élu de son cœur à sa famille, les japonais préfèrent cacher une relation le plus longtemps possible à leurs collègues, leurs amis et même leurs familles le plus longtemps possible. C’est en partie pour cette raison que les Love Hotel y sont très répandus, car ce sont des endroits qui permettent aux jeunes couples d’avoir des moments d’intimités sans avoir à en parler à leurs proches. Dans la société japonaise, il n’est pas rare non plus que les gens aillant une relation ne vivent pas ensemble mais chez leurs parents jusqu’à ce qu’ils se marient. Mais tout cela est difficile car le travail prend une grande place dans  la vie des japonais, il leur est donc difficile de rencontrer quelqu’un, ce qui amène les japonais à organiser des Goukon (合コン), rendez vous arrangés ou un nombre égal de femmes et d’hommes célibataire passent une soirée ensemble dans l’espoir qu’un maximum de couples se forment.
Les couples japonais doivent aussi conjuguer couple et vie professionnelle. Il est vrai qu’une fois mariée, la femme a encore des choix des choix à faire que son mari n’aura pas, choisir entre sa carrière et élever ses enfants par exemple. Mais ce n’est pas tout. Les couples doivent aussi faire face aux mutations, car généralement on ne déménage pas en cours de scolarité. Les couples vivent donc à distance. C’est en partie pour cette raison qu’au Japon les divorces (離婚) sont de plus en plus répandus.


LE SAVIEZ-VOUS ? Au japon, il existe une « réponse » à  la Saint valentin, le White Day qui se tient le 14 Mars et au cours duquel l’homme doit offrir à la femme qu’il aime un cadeau dont la valeur est deux fois plus importante que celui qu’il à reçu pour la saint valentin. 



~ Les Japonais et les étrangers ~


 estampe de Yoshitora


Entre 1641 et 1843, à l’époque Edo (江戸) le japon était littéralement fermé aux étrangers pour empêcher qu’il y ait trop d’influence occidentale. Ce phénomène porte le nom de Sakoku, et il représente le fait qu’à cette période, les étrangers n’avaient accès qu’à un nombre de ports limités, et ne pouvaient ni rentrer ni sortir du territoire japonais sous peine de mort. Cependant les japonais eux continuaient à envoyer des étudiants à l’étranger pour se tenir au courant de ce qui se passait en occident. Cette fermeture à l’extérieur s’est achevé avec la signature d’un traité « de paix et d’amitié » entre le Japon et la plupart des pays occidentaux. De nos jours, il existe encore une certaine appréhension vis-à-vis des étrangers. Cela se ressent tout d’abord dans le langage. En effet, le terme « gaijin » (外人) qui signifie « étranger » à une connotation plutôt péjorative. Cependant il existe également le terme « gaikokujin » (外国人) qui lui n’en a pas. Le terme Hakujin (白人) lui, désigne spécifiquement un étranger d’origine blanche.
Le Japon est souvent considéré comme un pays ou l’intégration est difficile. Selon la croyance populaire les étrangers sont assez mal accueillis et doivent s’adapter d’eux même sans espérer l’aide des japonais. C’est sans doute un peu vrai, ce qui expliquerait que seuls 1,74% des gens vivant au japon soient d’origine étrangère. En effet, même s’il y habite depuis des années, un étranger ne sera jamais complètement intégré car les japonais auront toujours une appréhension. Cependant, on peut noter que le nombre d’étrangers à décider de s’installer au japon a presque doublé en 10 ans, passant de 1,3 millions en 1996 à 2,2 millions en 2008.
Le métissage n’est pas non plus très répandu au Japon. Toujours en 2008, seulement 10 000 enfants sont nés de mariages mixtes.

LE SAVIEZ-VOUS ? Les portugais ont découvert le japon par hasard en 1543 quand des marins s’échouent sur l’ile de Tanegashima, au sud de Kyushu.

Clémence.

Politique


Depuis 1945, le Japon a adopté la vision de la démocratie que les américains venus occuper le Japon après la défaite ont apporté, introduisant au même moment la nouvelle Constitution de 1946.
Quand on parle politique du Japon, il faut retenir l'expression « gouverner derrière le paravent ». Je m'explique, même si l'empereur est supposé être le centre décisionnel, il se cantonne en fait au rôle de représentant du pays. Ce n'est pas lui qui tire les ficelles et prend les décisions en règle générale au Japon. Derrière lui, le Premier Ministre (désigné par la Diète, Kokkai, parlement japonais composé de la Chambre des Conseillers et de la Chambre des Représentants) tient le rôle le plus important.

Mais les Japonais ne se sentent pas vraiment impliqués dans la vie politique. Ils n'ont pas l'occasion de se plaindre de la façon dont le pays est gouverné et comme en général les conflits politiques n'ont pas vraiment de conséquences sur la société, ils s'y intéressent peu.

Les principaux partis politiques :
  • Le Parti Démocrate Japonais (PDJ) : Minshutô 民主党, ils sont la majorité,
  • Le Parti Libéral Démocrate (PLD) : Jiyû Minshu tô 自由民主党, l'opposition,
  • Le Parti Social-Démocrate Japonais (PSDJ) : Shakai Minshu tô 社会民主党 ou Parti Socialiste Japonais : (PSD) Shamin tô 社民党,
  • Le Parti Communiste (PCJ) : Nihon Kyôsan tô 共産党,
  • Le Nouveau Parti du Peuple (NPP) : Kokumin Shintô 国民新党,
  • Le « Votre Parti » (VP) : Minna no tô みんなの党 (littéralement « le parti de tous »),
  • Le Nouveau Parti Nippon (NPN) : Shintô Nippon 新党日本,
  • Le Parti Kômeitô 公明党.


LE SAVIEZ-VOUS ? Avant que le Parti Démocrate Japonais ne gagne les élections en 2009, le Parti Libéral Démocrate japonais était au pouvoir depuis 1955. Cependant, le changement n'est pas très marqué car le PDJ continue en fait ce que le PLD avait commencé.

Misaki.